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Les hormones stéroïdiennes, composantes androgéniques, représentent de nombreuses similitudes avec la testostérone, qui agit par rétro-contrôle sur l’hypophyse et l’hypothalamus, ainsi que sur un grand nombre de fonctions vitales de l’organisme, expliquant ces effets secondaires. La plupart des sportifs amateurs de stéroïdes cherche une de leurs vertus dans le cadre de brûleurs de graisse, agissant rapidement pour développer la force et la masse musculaire.
La méconnaissance du danger de l’utilisation des stéroïdes anabolisants permet à celui qui les utilise de se poser la seule question : est-ce que je suis capable de le faire ? Le principal reproche que l’on puisse faire à ces produits est qu’ils sont d’un usage dangereux pour la santé, et d’un coût de revient prohibitif. Il est bien entendu que leur utilisation est interdite par le code mondial antidopage.
L’utilisation de stéroïdes anabolisants rentre dans le cadre de l’utilisation de « potion magique », bien connue par Astérix, qui permet de transformer l’être humain en surhomme. Son utilisation favorise les processus de synthèse, qui permettent de mieux faire circuler l’énergie et de renforcer le travail musculaire. En France, la symbolique du coq est réelle et l’histoire des Castrés a beaucoup marqué au XIXème siècle le monde de la littérature, des arts, des sciences et de la culture. Plus sérieusement, il semble que ce soit le neurologue et endocrinologue Brow-Sequard qui démontra que les substances chimiques contenues dans les testicules étaient responsables de la vigueur de l’homme.
Il poussa le luxe de s’injecter lui-même des extraits testiculaires pour prouver ses dires. Longtemps après ce petit aperçu historique et scientifique, un médecin américain John Sziegler a mis au point les hormones stéroïdes anabolisants de synthèse. Il semble que dans la seconde guerre mondiale, après les travaux de Laquer, les troupes allemandes utilisèrent largement ces stéroïdes de synthèse pour renforcer force et détermination.
Dans les années 50, les athlètes russes dominèrent le sport mondial. Il semble prouvé aujourd’hui que l’utilisation des stéroïdes anabolisants n’était pas innocente à ces performances. Cette pratique s’est alors reportée de l’autre côté de l’Amérique et de nombreux haltérophiles, danseurs, nageurs, joueurs de football américain et de base-ball utilisèrent les stéroïdes anabolisants dans le seul but de battre des records et de gagner.
Personne ne parlait alors d’effets secondaires.
L’heure de « Gloire » des stéroïdes anabolisants apparut lors des Jeux Olympiques de Séoul en 1988 lorsque Ben Johnson écrasa le record du 100 mètres, laissant tous ses concurrents loin derrière. Le fait de trouver dans ses urines des résidus de stéroïdes anabolisants permit au monde entier de découvrir la réalité d’un dopage caché, permettant un gain de force, de puissance, d’explosivité et d’agressivité.
On ne connaît pas aujourd’hui l’incidence réelle et la pénétration des stéroïdes anabolisants dans le milieu sportif du monde entier. Toutefois, l’ampleur du marché et le nombre de sites Internet évoquant les stéroïdes anabolisants prouvent que malgré les mises en garde des médecins et le rappel à l’ordre répété du Prince Alexandre de Mérode (1934-2002), ancien Président de la Commission Médicale du Comité International Olympique, rien ne peut stopper celui ou celle qui recherche à travers l’utilisation d’un produit de la mort une sublimation de son corps. (Quelques auteurs ont étudié le problème : Forbes, Ryan, Berlmutter, Haupt, Robere, Wade, Shuer, Wadler, Hainline, de Mondenard).
Nous avons pu nous procurer quelques ouvrages édifiants nous conseillant l’utilisation des stéroïdes anabolisants. Afin d’éviter toute publicité pour ce type d’ouvrage, nous tairons à la fois le nom de l’ouvrage, son auteur et son éditeur.
Toutefois, nous retiendrons une phrase de cet édifiant ouvrage : « Ne croyez pas que des méthodes naturelles permettent de conserver une masse musculaire acquise grâce à des produits pharmaceutiques ». Nous retrouvons donc dans cet ouvrage qui peut être l’une des bibles de l’utilisation des stéroïdes anabolisants de 288 pages, la liste de l’ensemble des produits, avec les noms des principes actifs, les noms commerciaux, les présentations, l’origine, et les alertes concernant les contrefaçons. Nous retrouvons donc pêle-mêle l’Anapolon, le Clomid, le Deca-durabolin, le Dynabolon, le Primogonyl, le Laurabolin, le Nilevar, l’Omnadren, etc, … jusqu’au Winstrol.
Suite à cette présentation, nous retrouvons un plan d’utilisation sur 18 semaines, qui conseille par exemple en semaine 1 jusqu’en semaine 7, de prendre 20 mg de Dianabol + 200 mg/semaine de Deca-durabolin, + 7000 unités internationales de HCG + 25 mg/jour de Nolvadex. Ceci conduit à la 17ème et à la 18ème semaine à 7000 unités internationales par semaine d’HCG, en étant passé par les semaines précédentes par 300 mg/semaine de Primobolan + 150 mg/semaine de Winstrol.
C’est pourtant ce que certains, sous des formes certes différentes adaptées au goût du jour, continuent à utiliser de nos jours.
En 2008, lorsque l’on tapait dans un moteur de recherche bien connu dans le monde le terme « stéroïdes anabolisants », nous découvrions 20.700 références pour ces simples mots clés. Si l’on affinait cette recherche en complétant « chez le sportif », nous retrouvions encore 2.550 propositions de langue française, avec en particulier une proposition pour une augmentation naturelle avec une cure de 3 semaines dans un lien commercial en première ligne.
Il faut reconnaître toutefois que de nombreuses références mettent en garde le sportif sur le danger de l’utilisation de ces produits. Par contre, si nous poursuivions la recherche en demandant au moteur « achat », nous retrouvions encore 738 références pour se procurer avec plus ou moins d’avertissement sur ces produits, dont plusieurs liens commerciaux, en vente directe de ces produits, avec des conseils sur leur utilisation, et des promotions pour fidéliser les acheteurs. Par contre, si l’on tapait dans le même moteur de recherche, les mots en anglais « Anabolic steroids », nous retrouvions plus de 2 millions de références pour se procurer, acheter et utiliser les stéroïdes anabolisants.
En première page, nous avions même des images de seringues, produits, avec bien évidemment la rubrique « To buy ». Il était donc rassurant de voir la différence qu’il existait entre l’interrogation française du produit, où nous retrouvions certes des sites d’achat, mais un grand nombre de sites institutionnels médicaux ou grand public qui mettent en garde sur l’utilisation des stéroïdes anabolisants, et la recherche anglaise ou américaine, qui propose immédiatement des recettes et la vente.
Nous mettons en garde les lecteurs de ce chapitre pour bien faire comprendre que nous n’avons pas voulu donner des moyens de se procurer ces produits interdits, qui sont hautement néfastes pour la santé. Nous avons simplement voulu démontrer que ce phénomène mondial peut certes contaminer nos sportifs de haut niveau qui voyagent et nos adeptes de la culture du corps, mais que nos campagnes d’information et de prévention, relayées par les différentes autorités compétentes, les associations et le monde sportif, limitent de façon considérable ce cancer du sport. Se doper tue le sport mais peut tuer le sportif.
De nombreuses études ont permis de démontrer chez l’animal le rôle néfaste de la prise des stéroïdes anabolisants sur le développement normal des cellules cardiaques. Les risques sont suffisamment graves pour relever dans la littérature quelquesmorts subites liées à la prise de ces produits.
Classiquement, il existe une modification progressive et constante du profil tensionnel. Toutefois, cela cache également une modification et une dégradation des fonctions lipidique avec une augmentation du L.D.L. cholestérol, une diminution du H.D.L. cholestérol et une augmentation des triglycérides. Le facteur de risques principal est donc un risque de fragilisation des coronaires, avec la possibilité chez des sujets jeunes, de présenter un infarctus massif.
Explication : cette hypertension, liée à un ensemble de dégradation de la fonction cardiaque, est essentiellement due à une modification des fonctions régulatrices, avec diminution de la capacité de dilatation des vaisseaux coronaires à l’effort, une augmentation de l’épaisseur de l’intima, une augmentation de la viscosité sanguine, modifiant et gênant le passage sanguin, des spasmes coronaires associés, une rupture de plaque d’athérome créée en fonction de la dégradation du profil lipidique.
L’utilisation des stéroïdes anabolisants provoque également une modification de la cavité auriculaire, avec une dilatation de celle-ci, pouvant provoquer une défibrillation auriculaire, troubles du rythme avec potentiel rythmogène, dégradation d’autant plus marquée qu’il existe une hypertrophie myocardique potentiellement du ventricule gauche, lors de l’utilisation prolongée de ces produits.
Il s’agit de véritables dégradations complètes de la fonction cardiaque, dans le cadre de lésions de type apoptose avec altération majeure de la membrane mitochondriale. L’augmentation des cavités cardiaques, associée à une hypertrophie myocardique et une modification de la conduction cardiaque est un cocktail explosif provoquant une impossibilité de fonctionnement de la pompe cardiaque. C’est la mort subite. L’autopsie pourrait montrer ces dégradations majeures de la fonction cardiaque. (Quelques auteurs ont étudié ce problème : Gauthier, Iglesias, Montine, Huston, Tsibiribi, Artgens, Konig).
Il existe une tolérance individuelle non négligeable, qui est toutefois plus risquée lors de la prise orale de produits de type 17 Alpha Alkylaton. Les atteintes hépatiques sont nombreuses, et correspondent aux :
La prise de stéroïdes anabolisants, associée à une pratique sportive et un programme d’entraînement démesuré, associé éventuellement à une mauvaise alimentation et à la prise d’alcool, peut provoquer des dégradations avec formation de véritables varices œsophagiennes.
Cette hypertension portable associe une béliose, une hyperplasie nodulaire régénérative et des varices œsophagiennes. Les consommateurs de ces produits connaissant bien les risques secondaires hépatiques sont donc des gros consommateurs de protecteurs gastriques et de protecteurs hépatiques, avec l’association de nombreux produits, type Légalon, Chophytol, etc. Devant une demande réitérée de ce type de produits, l’on peut soupçonner une prise de produits inavouée. La biologie, associée à une échographie, à la réalisation d’un IRM ou d’un scanner, reste dans ce cas souhaitable. (Quelques auteurs ont étudié la question : Geyer, Velasquez).
Le risque principal réside à une poly-consommation liée aux objectifs qui ne sont pas que la performance, mais également pouvoir oser le faire, et se « défoncer ».
Ce risque controversé dépendra à la fois de l’image du corps renvoyé par le développement musculaire et les effets psycho-actifs secondaires.
Des paramètres, comme les doses utilisées et la durée des cycles, la répétition, la polyconsommation, l’utilisation d’autres produits, vont additionner et amplifier éventuellement les facteurs de risques qui comprennent les troubles de l’image du corps, le syndrome d’anorexie inversé, la relation père/mère, l’usage d’autres produits psycho-actifs.
La dépression survient surtout en période de sevrage :
La dépendance, la dégradation du corps ou son amélioration vont transformer de façon significative le consommateur qui présentera un grand nombre de perturbations psychologiques ou psychiatriques, pouvant conduire au suicide, d’autant qu’à dû se produire une relation conflictuelle familiale ou professionnelle. La nécessité de trouver de l’argent pour se fournir les produits reste également un problème non négligeable pouvant conduire vers la délinquance. (Quelques auteurs : Pagonis, Artgens, Proia, Choï, Brower, Copeland, Bahrka).
Ces consommateurs qui utilisent des doses de plusieurs fois supérieures aux secrétions naturelles de testostérone vont forcément induire des modifications rapides de la fonction de reproduction.
L’inhibition de la production de spermatozoïdes est rapide, avec une oligospermie et une azoospermie possible.
A noter les discussions sur ces cancers : celui de la prostate serait plus possible que celui des testicules ; le dosage des PSA doit être réalisé régulièrement.
Un grand nombre de ces signes cliniques peut ne pas régresser après l’arrêt la prise de stéroïdes anabolisants. Par ailleurs, on retrouve des risques concernant la grossesse, avec un risque tératogène important. L’avortement est non seulement conseillé, mais obligatoire. (Quelques auteurs : Jarow, Alen, Gin, Franke).
Utilisés sans scrupule par un entourage, des entraîneurs ou des parents dans le but de gagner du poids et de gagner de la masse musculaire, les stéroïdes anabolisants sont toutefois, nous l’espérons, peu utilisés chez l’enfant et l’adolescent sportif, ce qui n’est pas le cas de l’hormone de croissance humaine (H.G.H. Somatotrophine) qui est une hormone polypeptidique produite par l’hypophyse et qui peut rentrer dans le cadre de ce chapitre particulier des anabolisants et stéroïdes.
Tous les effets secondaires retrouvés chez l’adulte peuvent se retrouver chez l’enfant et l’adolescent. Toutefois, les doses et les cycles n’ont pas, nous l’espérons, à être utilisés de la même façon. Cette hormone de croissance est décrite par décrite par le Docteur Jean-Pierre de Mondenard, comme étant « en relais de l’hormone mâle et des stéroïdes anabolisants ».
C’est pourquoi il peut y avoir une utilisation détournée de la véritable indication qui est en réalité le retard de croissance, pour permettre à l’enfant sportif engagé dans une filière d’entraînement intensif spécialisé précoce de vite « performer » sous l’alibi de l’utilisation d’une thérapeutique adaptée. Seuls les pédiatres, les endocrinologues ou les spécialistes des retards de croissance peuvent poser l’indication de l’utilisation de cette hormone chez l’enfant et l’adolescent.
Toutefois, il faut rappeler que l’hormone de croissance fait partie de la classe S2 – Hormones et substances apparentées, classe de substances interdites en permanence dans et hors compétition. (Quelques auteurs ont particulièrement étudié le problème : Brooks, Everson, Fischer, Taylor).
Un livre intéressant à consulter serait celui de Jean-Pierre Lebrun « Un monde sans limite ». Le monde du culturisme connaît-il les limites de la transformation du corps grâce à la lecture de la bible des anabolisants ? Oui, nous le pensons … c’est ainsi qu’ils peuvent fabriquer de toute pièce un programme sophistiqué avec des cycles bien étudiés, compensés par la prise de protecteurs hépatiques et protecteurs cardiaques.
Si un petit nombre s’en sort bien à la fin de cette orgie thérapeutique, un grand nombre malheureusement présente des complications médicales, sociales et professionnelles gravissimes. Le sportif est-il associé à ce grand marché que l’on retrouve essentiellement grâce à Internet ?
Si l’on écoute les autorités de tutelle, le culturiste effectuant des spectacles n’est pas un sportif puisqu’il ne pratique pas de sport dans le cadre d’une Fédération régie par le C.I.O. ou une Fédération internationale. Toutefois, il ne faut pas se voiler la face : dans les salles de musculation, l’on peut côtoyer de véritables architectes de leur corps mais également des sportifs venus tout simplement travailler leur renforcement musculaire. La tentation serait donc grande pour que le sportif puisse bénéficier à travail moindre de l’effet spectaculaire de ces produits de la mort.
Bien entendu, les contrôles dopage existent : par définition, personne ne peut échapper aux mailles de ces contrôles, et donc être constamment négatif et donc synonyme de non-dopage. Tout le problème est donc là … s’agit-il d’une hypocrisie, d’une non-connaissance, d’une faiblesse de la législation, d’une impossibilité technique de constater … ?
Toujours est-il que sans aborder le problème des contrefaçons qui aggravent encore plus la problématique de prise des stéroïdes anabolisants ; les enjeux sur la santé sont suffisamment importants pour que chacun se mobilise contre la prise des stéroïdes anabolisants. Les antennes régionales de lutte contre le dopage peuvent également se mobiliser.
La création de cellules pluriadministratives, associant jeunesse et sports, douanes, police, gendarmerie, justice, semble être la solution tant le phénomène est long et déborde les frontières du sport.
La prévention ciblée au généraliste est l’affaire de tous, son efficacité passe par l’aide des professionnels de la communication et de la santé publique, qui connaissent bien la difficulté du résultat.
Pour que le sport reste la santé, soyons vigilant !
2 Commentaire(s)
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Merci pour cet article complet sur les Stéroids ! Pharmasterols est vraiment un site sympa pour ses conseils, astuces et produits sur les stéroids :)
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